Splatterhouse : Un jeu bien méconnu, mais qui est pourtant le précurseur du survival horror, et ceci 8 ans avant Resident Evil. Il fut d’ailleurs le tout premier jeu vidéo à recevoir la mention « Parental advisory » (accord parental obligatoire) aux USA. Malgré cela, la borne d’arcade fut bannie de bon nombre de salles américaines.
L’histoire est plutôt basique : durant une violente tempête, Rick et sa petite amie Jennifer se réfugient dans une maison isolée, mais se retrouvent attaqués par une armée de monstres.
Quand Rick se réveille, il découvre alors que sa fiancée a disparu et qu’il porte un étrange masque sur le visage.
Désormais doté d’une force surhumaine grâce aux pouvoirs surnaturels de ce masque, Rick se lance à l’assaut des créatures monstrueuses qui peuplent cette maison
Vous l’aurez compris, nous avons donc affaire a un beat them all. Mais ici le gameplay est vraiment particulier. Tout d’abord le scrolling est purement horizontal : Aucun retour en arrière n’est possible, et les ennemis ne peuvent être attaqué par derrière. Mais surtout, le jeu est entièrement basé sur 2 techniques : Anticipation et Mémorisation. Pour pouvoir survivre, vous devez vous souvenir de l’emplacement de pratiquement chaque piège pour pouvoir l’éviter.
Pour luter contre les zombies, spectres et autres morts vivants qui se dressent sur votre route, vous pourrez également compter sur quelques armes (bâton, hache, fusil à pompe) aux effets véritablement sanglants. Par exemple la barre à mine écrase littéralement les ennemis contre le background, en laissant une superbe trace de sang vert. Sanglant à souhait.
Les graphismes sont plutôt corrects pour l’époque avec des décors particulièrement gores et macabres, inspirés des films d’horreur des années 80-90, et surtout particulièrement fins.
Certains passages sont même carrément monstrueux, une véritable boucherie qui risque de choquer les plus sensibles.
Quand à la musique, elle est loin d’être en reste, et colle parfaitement à l’ambiance macabre du jeu.
Comme je l’ai dit plus haut, la jouabilité est assez spéciale. Le héros est très lent et ne saute pas très haut. Il faut donc anticiper les mouvements de vos ennemis pour réussir à les toucher et éviter leurs attaques.
Du point de vue difficulté, le jeu est extrêmement difficile. Si le début est relativement facile, les derniers niveaux sont vraiment très dur, il vous faudra une bonne dose de patience, de réflexes et de concentration pour passer les derniers boss sans utiliser de cheats.
quelques anecdotes a propos de ce jeu
Tout d’abord contrairement aux idées reçues, le masque du héros n’a aucun point commun avec Jason Vorhees, le tueur du film vendredi 13.
L’objet que porte le héros de Splatterhouse un est masque de sacrifice aztèque, alors que Jason porte un masque de hockey.
Pour conclure
Un très bon jeu, doté d’une ambiance superbement macabre, mais dont la difficulté risque de rebuter pas mal de joueurs