Rampage est un jeu vidéo Arcade publié par Midwayen 1986 .

  • 1986
  • Beat them all

Test du jeu vidéo Rampage

3.5/5 — Très bien par

Rampage est le genre de jeu à classer dans la catégorie « jeu mythique ». Il a marqué bon nombre de joueurs ou badauds à commencer par moi. J’ai découvert ce jeu au hasard d’une galerie marchande, à la fin des années 1980, soit peu de temps après sa sortie. Pourquoi ce succès ?

Rampage : cette fois c’est vous le vilain

Le concept qui séduit c’est finalement quand le rôle du méchant, c’est nous qui l’avons (il n’y a qu’à voir pour Grand Theft Auto).

A la suite d’une expérience qui a mal tourné, vous, pauvre humain, subissez une mutation qui vous transforme, selon le numéro du joueur (joueur 1, joueur 2 ou joueur 3) en gorille, dinosaure ou loup-garou géant dans le genre Gozilla ou King Kong.

En clair, votre mission, si vous l’acceptez, sera de tout péter, manger et détruire. Rien de bien méchant.

Chaque niveau du jeu correspond à un quartier d’une ville américaine. Une sorte de dépêche dans un journal avec vous avant (homme) et maintenant (animal) vous indiquera le numéro du niveau et préviendra la population de « l’invasion ».

La vue du jeu présente le niveau face aux batiments à détruire (comme sur la capture d’écran) avec une route au premier plan qui vous permettra de vous déplacer à pied.

Le reste du temps, vous devrez le passer accroché sur le bord des immeubles ou bien à sauter de toits en toits tel un héros de la Jungle baigné dans l’adrénaline. Attention tout de même jeune guerrier car les immeubles sont plutôt en voie d’extinction … à cause de vous en fait.

Pour terminer un niveau il faudra effectivement détruire tous les immeubles tout en évitant les diverses attaques ennemies. Parce que la race humaine, elle n’a pas inventé les armes pour rien (et franchement, ils ne sont pas sous équipés). Les particuliers vous tireront au pistolet depuis leurs fenêtres; les militaires useront de leur mitrailleuses, grenades, dynamite, avions, hélicoptères et autres chars d’assaut pour vous stopper.

Mais pourquoi tant de haine ?

Tout simplement parce que VOUS êtes là. Donc avant de vous retrouver réduit en purée, il faudra taper avec vos poings sur tout ce que vous croiserez, surtout sur vos ennemis. Les immeubles sont totalement destructibles mais il n’est pas nécessaire de les endommager totalement pour les réduire en poussière : cogner bien fort à sur un côté de la base, de façon importante tout de même, déséquilibrera l’immeuble et vous voilà expert en démolition.

Malheureusement durant votre « travail », les autres continueront à vous canarder. Votre statut de super-anti-héros amortit bien les tirs seulement plus ça avance et plus les tirs sont nombreux et puissants. Pas de problèmes, en grimpant aux immeubles et en cassant un peu tout, vous trouverez des items bonus, certains bénéfiques d’autres néfastes pour votre vie. Evitez donc de ramasser des objets électriques (j’ai toujours milité contre les grilles-pain) au profit de la nourriture ou tout simplement d’un bon humain bien agité.

Et on continue combien de temps comme ça ?

Très longtemps car une fois la série de niveaux terminés (avec une difficulté croissant de façon progressive), on recommance depuis le début tout en augmentant encore la difficulté. Le challenge est bien entendu d’aller le plus loin possible en usant le moins de crédits possibles … pas si facile mine de rien.

Conclusion

L’agencement et le nombre d’immeubles varie sensiblement d’un niveau à l’autre, les ennemis vous tombant sur le coin de la face également. Jouer à plusieurs (3 en simultané maximum) devient rapidement utile sous peine d’être débordé par l’adversité.

Vous aurez donc compris que détruire et éviter les tirs en même temps est assez incompatible.

Malgré ça, le jeu est prenant et rigolo cependant on s’en lasse au fur et à mesure que la difficulté augmente. Passé la vingtaine de niveaux c’est franchement difficile et vous n’aurez peut-être plus envie de continuer.

Ce sentiment sera renforcé par la musique car elle est tout simplement inexistante : seuls les bruitages égaieront votre partie; c’est à dire explosions, gobage d’humains et rafales de tirs automatiques.

Graphiquement parlant, le jeu n’est pas moche, les protagonistes sont bien dessinés et mis en valeur. Le décor est tout simplement vide à part un fond de paysage en ombre chinoise. Les bâtiments sont corrects mais sans plus. Il ne faut pas perdre en tête l’âge du jeu donc plus qu’honorable.

Rampage