Des extraterrestres increvables :
Il y a quelques années, en 2163, l’escadron composé de vaisseaux spatiaux R9 avait affronté, pour la première fois, l’Empire Bydo et avait totalement annihilé son armée. Maintenant nous sommes en 2165 et les choses sont moins sûres. Les investigations menées aux confins de la galaxie ont révélé que l’Empire Bydo renaissait de ses cendres. Les autorités essayent de garder le secret pour ne pas affoler la population. Entre temps elles réunissent leurs forces et font appel à la même équipe qui avait si bien rempli sa dernière mission face à l’Empire Bydo. C’est encore à vous de jouer et d’exterminer, à bord de votre R9, ces êtres belliqueux une bonne fois pour toutes.
Le R9, un vaisseau de guerre :
Depuis la dernière expédition, le R9 a subi quelques modifications et est encore plus puissant. Il utilise toujours le même armement qu’auparavant mais avec de nouveaux tirs. Avant le vaisseau avait 3 tirs, un rayon qui rebondit sur les murs, un tir destructeur en spirales et un rayon qui court sur les parois du décor. Maintenant il en a 2 autres, des rayons autoguidés et des bombes ravageuses. Avec tout ça, vous retrouvez la traditionnelle nacelle, les missiles, les boules indestructibles qui gravitent près du vaisseau et le tir rechargeable. Cette fois-ci il est possible de le maintenir en charge plus longtemps et de larguer ainsi une purée qui peut nettoyer tout l’écran. Plus il y a d’armes, plus il y a de techniques d’attaque et plus on s’éclate. Attention ! Il ne faut pas faire n’importe quoi, il faut trouver l’arme adéquate et placer la nacelle du bon côté du vaisseau pour chaque situation qui se présente. Par rapport à son aîné, le jeu exige encore plus d’adresse et le bon positionnement de la nacelle est d’autant plus crucial. Il faut souvent jongler avec elle et c’est ça qui est jouissif.
Des niveaux impossibles :
Les niveaux sont architecturés d’une façon très vicieuse et les ennemis sont également très pervers. Ils vous attaquent comme des lâches par l’arrière, ou vous attendent à la sortie d’un passage étroit difficile à négocier, pour vous canarder comme un pigeon. La première fois, la surprise est totale (la 2ième aussi) et la mort est assurée. Il n’y a qu’au bout de quelques essais qu’on trouve la technique appropriée. Ensuite le reste est une question de mémoire et d’adresse. Il faut retenir par cœur tout le déroulement du niveau et garder la tête froide en traversant les passages qui demandent une précision d’orfèvre. Tout comme dans le premier opus en fait. Les levels, vus de côté, sont très réussis. Ils gardent le style graphique de R-Type premier du nom, mais évolution technique oblige, ils sont plus beaux, plus fins et plus détaillés. En revanche, leur nombre a diminué, de 8 on est passé à 6 mondes. Le jeu reprend aussi l’ambiance et l’atmosphère de son prédécesseur. Ainsi, le niveau 1 débute dans l’espace et se termine au cœur d’un complexe hi-tech, le niveau 2 contraste et fait très organique, dans le niveau 3 nous devons affronter d’énormes vaisseaux surarmés, le suivant est un labyrinthe en mouvement, le niveau 5 est peuplé d’engins qui construisent et détruisent le décor et le dernier niveau est la copie du dernier de R-Type I. A la fin des mondes, on retrouve également des boss énormes mais qui sont dans l’ensemble moins charismatiques qu’auparavant.
Et le reste :
Le seul petit changement par rapport à son aïeul est la révision de la difficulté à la baisse. Heureusement, me direz-vous car le premier opus était extrêmement dur. Ne vous réjouissez pas trop vite car la difficulté est certes inférieure, mais très légèrement. Certains ne verront sûrement pas la différence tellement le jeu reste hard. La jouabilité n’a pas changé d’un poil, elle est toujours aussi intuitive et simple (2 boutons suffisent). Les musiques reprennent les rythmes d’antan mais se font plus discrètes. On ne les entend presque pas car elles sont étouffées par les bruitages. Et comme on passe le plus clair de son temps à tout détruire (ennemis et décors), le fond sonore se limite à des bruits d’explosions. C’est un peu dommage mais cela ne tâche en rien le plaisir qu’apporte ce jeu.
Comme d’habitude :
La conclusion va être simple et rapide. Vous avez aimé **R-Type I **? Oui. Alors vous aimerez R-Type II tellement les 2 produits sont identiques. L’action est la même, le déroulement de l’aventure suit la même trame et les émotions sont identiques. On ne va donc pas se plaindre car R-Type I est vraiment génial, par conséquent il en va de même pour le 2. Vous auriez aimé plus d’innovation ? Pour ma part, ça me suffit. Pourquoi vouloir chercher à innover quand on a trouvé le bon filon dès le départ ? Vous êtes d’accord avec moi ?
R-Type II est également sorti sur Amiga, Atari ST, GameBoy et Gameboy Color (dans R-Type DX), Playstation (dans R-Types).