Connu sous le nom de Bonk’s Adventure aux States et B.C. Kid en Europe
Pour la célèbre mascotte d’Hudson, c’est déjà la septième apparition après quatre aventures sur PC Engine et deux sur Game Boy.
Je me permets d’ailleurs un petit encart pour préciser que PC Genjin (pour Pythecanthropus Computerurus, genjin signifiant en gros « barbare ») ressemble fichtrement à PC Engine, et est devenu au fil de ses adaptations FC Genjin (pour Family Computer, la NES nipponne), GB Genjin sur Game Boy et BC Genjin sur tous les autres supports.
Cette borne se démarque de ces ascendants par son découpage des niveaux très particulier. Cette adaptation est signée Kaneko, surtout connue par les petits pervers pour sa série des Gals Panic.
COUP DE BOULE À GAUCHE
Bonk, petit homme préhistorique au crâne dur comme la pierre, tente de retrouver la princesse Za, jeune ptérodactyle rose kidnappée par le cruel roi Tyrannosaure.
Il est ici accompagné par sa sœur jumelle (enfin, une version féminine de lui-même en tout cas, sorte de mini-moi avec une sacrée paire de… enfin, avec en moins une paire de… enfin vous avez saisi le concept), tout aussi résistante.
CHRONIQUE DE L’À-PEU-PRÈS HISTOIRE
Et pour accomplir sa mission, il va devoir traverser les vingt et un niveaux qui composent ce jeu de plates-formes, dans l’ordre dans lequel vous désirez les parcourir.
Tous les trois niveaux terminés, vous affronterez l’un des sept boss. Encore une fois, libre à vous de choisir lequel vous souhaitez affronter, y compris le dernier. Toutefois, vous ne complèterez le jeu qu’une fois tous les boss terrassés, quel que soit l’ordre.
Bonk se dirige au moyen de deux boutons. Le premier sert à sauter (vous pouvez vous accrocher aux parois et les remonter en martelant ce bouton), le second à donner des coups de tête. En frappant après avoir sauté, vous délivrerez un coup piqué qui fera trembler le sol !
Au fil du jeu, et principalement en détruisant vos adversaires, vous allez trouver divers bonus. Certains augmentent votre score, tandis que d’autres vous transformeront. Vous serez alors furieux (un état qui vous rend invincible et surpuissant) ou doté d’un crâne de métal qui peut tout détruire.
Hormis cela, vous pouvez ramasser des smileys, jusqu’à hauteur de dix. Le but du jeu est de les amener à la fin du niveau pour un bonus de points. De même, il existe un bonus si vous faites passer un ballon dans un panier de basket ball présent à chaque fin de stage, ou encore un bonus lorsque vous battez le temps de parcours pré-établi (car les niveaux sont bien sûr chronométrés).
HOMO ARCADUS
Première chose, PC Genjin est une farce nipponne. En ce sens, ne cherchez pas de logique dans la forme des niveaux ou de liens entre eux, il n’y en a pas. Ainsi vous passerez allègrement, si vous suivez l’ordre proposé, de la mer aux nuages, puis à un niveau remplis de derricks (non, pas vous commissaire) puis à une ruche, et ainsi de suite. Chaque niveau est complètement différent du précédent, et on trouve en plein cœur de la préhistoire un niveau représentant un laboratoire façon Frankenstein par exemple.
Par contre, pour peu que vous soyez fan des jeux de plates-formes des années 80/90, vous allez apprécier les graphismes colorés et le design ridiculo-enfantin de ce jeu.Tout est mimi, de la bouille du héros aux fleurs du décor, en passant par les ennemis qui ont un petit côté Caliméro avec leur coquille sur la tête.
Les animations sont elles aussi hautement grotesques et souvent amusantes, façon Collège Fou Foufou.
Ainsi en est-il également des musiques encore très primitives (ça tombe bien) mais entraînantes, et des bruitages eux aussi rigolos.
Et le tout s’accompagne d’une jouabilité sans faille, où tout est facile et rapide à prendre en main. S’agripper aux parois est une bonne chose, au passage.
Le nombre d’ennemis a augmenté depuis les épisodes console, sans que la difficulté soit aberrante. Par contre, la durée de vie n’est pas aussi énorme qu’on pourrait le penser au vu des vingt et un stages (vingt-huit si on compte ceux des boss) : en effet ceux-ci sont très courts et se traversent en moins d’une minute chacun. Littéralement !