Metamorphic Force est un beat ‘em all signé Konami, alors que la société connaît une période faste grâce à ce type de jeux.
MANIMAL
Le roi maléfique surgit de sa tombe pour régner sur le monde. Heureusement, les quatre gardiens bestiaux qui avaient contenu la puissance du roi des années plus tôt ont été libérés, et ont trouvé quatre hôtes parmi les meilleurs guerriers.
LA LOI DE LA JUNGLE
Vous commencez par choisir votre personnage parmi quatre. Chacun dispose d’aptitudes propres (moyen, lent mais puissant, rapide mais faible, etc.) et d’un gardien unique.
Puis vous vous lancez à corps perdu dans ce beat ‘em all découpé en six niveaux. Lesdits niveaux sont plutôt variés dans le genre caverne, avec la caverne de lave, la caverne de glace, la caverne de la forêt, etc. Et tous sont conclus par un boss plus ou moins mystique, genre Baphomet, la succube, le cyclope bicéphale, etc. Le personnage se contrôle au moyen de deux boutons : le premier permet de sauter, le second de frapper.
En cours de jeu, vous pourrez non seulement frapper les ennemis, mais aussi détruire diverses statues. Dans tous les cas, vous récolterez souvent divers items : certains rétablissent votre énergie, d’autres vous rendent plus puissant. Mais surtout, l’un des items vous permet d’appeler votre gardien, ce qui a pour effet de vous métamorphoser en homme animal.
Cette transformation dispose de sa propre barre de vie, au terme de laquelle vous redevenez un simple humain. L’avantage de la conserver le plus longtemps possible, c’est que vous frappez nettement plus fort. Et surtout, si vous trouvez une statue de déesse, vous entrez dans un état de rage incontrôlable et détruisez tous les ennemis à l’écran rien qu’en les touchant. Notez la présence, parfois, d’un lutin qui transporte divers objets de ce type dans son sac.
Enfin, quelques niveaux bonus rompent la monotonie : l’un vous demande de courir, l’autre de détruire une effigie du roi démoniaque.
LE CHOC DES MUTANTS
Si l’histoire fait effroyablement penser à Altered Beast, le côté glauque a été remplacé par l’ambiance kitsch des dessins animés japonais des années 90, toute en monstres ridicules.
Cependant, on ne saurait s’arrêter là, c’est un jeu d’arcade après tout. En effet, la réalisation est de qualité, avec de gros sprites au chara-design plutôt réussi, des décors grandiloquents assez détaillés et des couleurs vives, presque un peu trop. Genre Bucky’O Hare pour ceux qui connaissent.
De plus, les animations suivent. Les mouvements des persos sont variés, idem pour les mimiques des ennemis. De sympathiques effets de distorsion ou de rotation se font voir ici et là également.
Le tout servi par des musiques punchy, parfois un peu trop rock à mon goût mais pas désagréables pour autant.
Par contre, un peu ennuyeux, les bruitages ont une fâcheuse tendance à couvrir la musique.
Le gameplay est un bijou de simplicité, uniquement basé sur deux boutons et proposant pourtant une variété de coups impressionnante. D’autant que l’action est assez rapide, donc on n’a pas le temps de s’ennuyer. Notez que les deux niveaux bonus apportent également un peu de fraîcheur.
La difficulté n’est pas exceptionnelle, et se transformer en animal est aisé, ce qui rend le jeu encore plus facile. Pourtant, certains boss sont très résistants. Et chose gênante, les décors n’ont pas de rebord, si bien que l’on tombe parfois par inattention. Alors que bordel, on est pas dans un jeu de plates-formes, si ? Autre souci, le jeu n’est pas très long. Les cinq niveaux (oui, cinq, parce que l’un d’eux n’est qu’un combat contre un boss dans une arène) sont moyennement longs, excepté le dernier. Mais rien de grave, tant que l’ennui ne survient pas.