Edité par WinTechno
Développé par la fort méconnue WinTechno, à l’origine de cette seule borne d’ailleurs, Magical Cat Adventure est connu au Japon en tant que Catt.
Cette version dispose d’une introduction et d’un semblant de scénario, ainsi que d’une conclusion.
CHAT PERCHE
Magical Cat Adventure, comme son nom l’indique, nous conte l’histoire d’un chat disposant de pouvoirs magiques, et qui part affronter le démon qui met à mal son monde.
CHAT BOTTE
Et c’est ainsi que débute ce jeu de plates-formes où vous allez devoir mener le minet sorcier à travers cinq niveaux, chacun terminé par un boss à sa mesure.
A sa disposition, le héros félin a divers pouvoirs. A vrai dire, au départ, il ne peut que se déplacer, sauter et tirer des boules, de poils sans doute.
Mais au fil du jeu il pourra détruire des coffres volants et améliorer la puissance de son arme. Il est ainsi possible de transformer ces boules en dagues, rapides mais peu puissantes, ou en bombes qui éclatent à mi-distance. Mais des classes plus magiques existent aussi : la boule d’énergie est plus puissante que la boule standard, la boule de feu est encore plus puissante et représente le tir double, la comète laisse une traînée derrière elle, le dragon de feu se dirige dans deux directions opposées et la tête de chat a un champ d’action et une puissance encore supérieurs.
Vous commencez le jeu avec trois vies représentées chacune par une barre d’énergie de trois niveaux, et il vous faudra trouver des coeurs pour vous restaurer, alors que d’autres, marqués d’un « UP », ajouteront un niveau à votre barre d’énergie, jusqu’à hauteur de douze.
Restent les petits chats qui, eux, vous créditeront d’une vie supplémentaire. Le reste des bonus, joyaux principalement, ne sert qu’à accroître votre score. Notez enfin que le jeu est chronométré, et que vous perdrez une vie si vous arrivez au terme du décompte.
DES CHATS VUS
Une histoire mignonnette menant un pauvre animal à se battre pour sauver son monde, on a déjà vu ça dans un nombre incommensurable de jeux de plates-formes.
Des graphismes agréables, avec des décors assez détaillés et très colorés et un design dans l’ensemble « kawai », les jeux d’arcade en sont les meilleurs représentants.
Des animations peu nombreuses et une bande son agréable dans son genre simple et naïf, mais vite agaçante, on connaît ça dans la plupart des jeux du début des années quatre-vingt dix.
Là où ça se complique, c’est qu’en plus d’une resucée dramatique de ses congénères, et surtout de Sonic the Hedgedog, ce jeu se paie le luxe d’être injouable, ou presque : le chat a la fâcheuse habitude de courir dès que l’on maintient la direction avant enfoncée, rendant les passages au dessus du vide croustillants. Il est de plus vulnérable aux ennemis comme AUX COFFRES, même lors de ses sauts, et ne peut pas tirer vers le haut. Deux défauts qui n’étaient pourtant pas présents dans la version japonaise.
Et pourtant, la difficulté générale est réglée en mode débutant manchot. Les ennemis sont apathiques, les boss peu résistants. Si la jouabilité était réellement efficiente, le jeu serait vraiment facile.
De fait, la durée de vie est quand même ridicule, avec cinq niveaux dans l’ensemble courts et qui peuvent être traversés en quelques secondes une fois que l’on en connaît les pièges.