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Vous n’aimez pas les shoot them up car « y’en a marre de mourir dès qu’un pixel de l’aile de votre avion est touchée » ou bien vous êtes « un épileptique qui a frolé le coma après une partie de DoDon Pachi » ?
Alors, lisez ce test, bavez dessus, téléchargez la rom et régalez vos yeux car ce jeu est une pure merveille, le meilleur jeu de Shoot à mes yeux derrière Ikaruga
Le jeu
Développé par Cave, le maitre incontesté des shoot them up des temps modernes, Guwange est sorti exclusivement au Japon. Donc, dommage, il faudra vous contenter des textes en japonais.
L’époque du jeu se situe durant l’ère Muromachi du Japon (c’est pas tout jeune) et vous dirigerez un des 3 personnages sélectionnables, chacun d’entre eux ayant un esprit associé; nous en verrons plus loin leur utilité.
Alors, vertical ou horizontal le shoot ? Je dirai les 2 et même plus : on se balade dans tous les sens. En effet, même si la majorité des passages se feront de bas en haut, d’autres s’effectueront de droite à gauche ou de gauche à droite, parfois même de haut en bas mais aussi en diagonale !! Je sens déjà les amateurs du genre se retrousser les manches, prêts à aggriper votre manette.
La différence entre les 3 persos est extrêmement minime : seule l’arme projetée variera. Au choix : couteaux, flêches ou épées. En récupérant plusieurs power up, vous ferez progresser la puissance de votre tir. Vos armes prendront alors des tailles gigantesques (comme sur la capture d’écran). Un vrai bonheur.
En plus de la bombe qui vous protégera et délivrera un tir surpuissant un court instant, vous disposez d’un tir secondaire … en fait un esprit « en laisse ». Tant que le bouton de tir restera appuyé, vous contrôlerez votre esprit en le faisant aller où bon vous semble à l’écran : il gèle les tirs ennemis et les convertit en or une fois le tireur éliminé, il récupère les items hors d’atteinte (qui ne sont pas sur votre parcours) et devient de plus en plus puissant. A vrai dire, plus vous tuez de monde rapidement avec, plus il devient furieux et décuple votre tir et accroit ses dégâts. Une jauge constituée de « cranes » vous montre l’avancée de sa furie.
Tout ça sur 6 niveaux, longs et des boss de plus en plus durs.
Conclusion
Dès l’écran titre, on est scotché : des graphismes impressionnants, beaux, magnifiques, soignés : entre les dessins et les sprites en « 3D » on n’en peut plus : il faut y jouer pour le croire. Les décors sont riches, les tirs ennemis on ne peut plus beaux (ça change du bleu et du rose fluo).
L’animation des héros ou des ennemis est étonnamment fluide et bien réalisée : ils n’hésiteront pas à mourir dans des flaques de sang et à pousser des cris d’horreurs une fois prêt à être rangés dans des sachets fraicheur. Les ennemis sont très variés (hommes, chars en bois, fantômes, soldats en formation …) et ne manqueront pas de vous envoyer des centaines de projectiles dans la figure. Les boss vont d’une femme à un énorme chat monté sur pattes d’araignées occupant la moitié de l’écran.
Toujours comme à son habitude, Cave nous offre une musique et des bruitages hors du commun collant parfaitement à l’époque. Un vrai régal.
En fait, aucun défaut à ce jeu si ce n’est les textes en japonais à la fin qui manquent de nous faire comprendre l’histoire qui semble pourtant bien présente. Dommage.
En tous cas, Guwange mérite sa note : le 10/10, le jeu parfait, beau, bourrin et technique par excellence !