Gaia Crusaders est un beat ‘em all signé Noise Factory, société nettement plus réputée pour ses beat ‘em up ainsi que pour avoir repris la série des Metal Slug sous la férule de SNK Playmore.
Le jeu est sorti sur le premier hardware de Cave, célèbre pour avoir accueilli nombre de manic shooters tels que ESPGaluda ou la série des DonPachi.
Eh ouaip. Comme quoi je sais rester sérieux et chercher des infos.
NE PLEURE PAS JEANETTE.
La guerre fait rage à travers le globe et la planète est au bord de la destruction. Seule la Larme de Gaia pourrait rebâtir ce qui a été détruit, mais elle a été brisée.
Alors le Gardien de la Larme choisit cinq guerriers pour retrouver les morceaux et ramener la paix.
LA TRIBU DE GAIA
Vous commencerez par choisir votre personnage parmi cinq. Chacun a ses propres attributs, et deux de plus viendront s’ajouter en cours de partie. Dès lors, Gaia Crusaders se présente comme un beat ‘em all où il vous faudra traverser sept niveaux gardés par un boss.
Vous pouvez dasher en appuyant deux fois sur la direction qui vous fait face. En dehors de ça le jeu se joue à quatre boutons : un pour les coups de poings, un pour les coups de pieds, un pour sauter et un pour les attaques magiques. Car en plus des formidables enchaînements réalisables par les coups normaux, chaque personnage dispose d’une affinité avec les éléments eau, terre ou feu.
Et cela tombe bien, car en cours de jeu les ennemis vaincus laissent parfois tomber des globes élémentaux. Vous pouvez en amasser jusqu’à six, et si utiliser un globe sans affinité provoque une attaque puissante sur un ennemi, utiliser un globe avec affinité provoque une attaque incroyable qui blesse tous les ennemis présents.
Hormis ces orbes, vous pouvez ramasser des sphères vertes qui vous soigneront, et une épée dont vous pouvez vous servir pour vous battre, et que vous conserverez jusqu’à ce qu’un ennemi vous touche ou jusqu’à ce que vous utilisiez une attaque magique.
Sont également présents à l’écran divers objets tels que des caisses que vous pouvez jeter à l’adversaire, un détonateur qui provoque des geysers de flammes ou encore une sorte de miroir qui crée un séisme capable de blesser tous les ennemis à l’écran.
AUX LARMES CITOYENS !
Le scénario mystique sert le jeu malgré son classicisme intrinsèque (merci le Petit Larousse). Car c’est bien toujours d’un monde à sauver qu’il s’agit, mais ici on le sauve de manière un peu moins bourrine que d’habitude. Quoi que…
Les graphismes sont de qualité, fort détaillés. Les décors sont d’ailleurs souvent somptueux, et les couleurs bien choisies en dehors de certains vert caca d’oie et marron cracra. Les animations sont de qualité et les effets visuels, notamment lors des attaques magiques, également. On a ainsi sous les yeux de jolis effets de distorsion, variables selon l’élément utilisé (eau, feu, etc.). Les thèmes musicaux inspirés des musiques traditionnelles chinoises - mais il est aussi possible de rencontrer des thèmes plus métalliques, comme dans les stages 3 et 5 - accompagnent le tout admirablement. Les bruitages ne sont, eux, pas trop présents, et permettent de fait d’apprécier la bande son.
A cela s’ajoute un gameplay très agréable à pratiquer. En effet, même si le jeu est long (les niveaux ne se traversent pas d’une traite, loin s’en faut) et plutôt difficile par moments, la possibilité de faire des combos et les « smart bombs » magiques donnent au final un mélange homogène où l’on ne s’ennuie jamais, à l’inverse de nombre de ses congénères.