Fantasy Zone II, c’est le test qui m’a pris le plus de temps à faire (vous vous en foutez ? Bah allez voir plus bas, je vous oblige pas à tout lire non plus). Déjà parce que ma vieille version de MAME le faisait pas tourner, puis parce que quand j’ai pu y jouer j’ai mis des jours à comprendre ce qu’il fallait y faire, et enfin parce que j’ai mourru des tas de fois.
FANTASY JAUNE
Fantasy Zone 2 est un shoot ‘em up (un cute ‘em up même, nous l’allons montrer tout à l’heure comme disait Jeannot), mais pas un shoot ‘em up classique. Ah ça non. Déjà parce qu’il fait partie d’un univers global, la Fantasy Zone donc, que l’on parcourt dans la série éponyme, mais aussi dans celle des Space Harrier. Ici, on incarne un petit vaisseau ovoïde baptisé Opa-Opa. C’est meugnon…
FANTASY ZEN
Original aussi de par sa progression. Ici les niveaux ne se traversent pas d’une traite. En fait, si vous vous contentez d’avancer bêtement vous allez tourner en rond, vu que les niveaux tournent en boucle (c’est ça que j’avais pas compris au début). Chaque niveau est constitué de plusieurs parties, auxquelles vous accédez par des warp zones. Celles-ci sont cachées derrière de gros ennemis fixes, « raccords » avec le niveau (et donc de différentes formes selon les niveaux). Une fois tous ces ennemis détruits, vous pouvez accéder à la dernière partie du niveau par une warp zone rouge, et vous tombez devant un boss.
Les niveaux sont assez classiques : vous commencez dans une plaine fleurie puis parcourrez une vallée lunaire, une zone glacée, un volcan, les fonds sous-marins, le ciel, une montagne… Le dernier niveau vous opposera à tous les boss rencontrés. En parlant de boss, le bestiaire est à part, lui aussi, avec des tortues volantes, des tornades, des bonshommes de neige et j’en passe.
Différent, Fantasy Zone II l’est aussi par son gameplay, tant qu’à faire. En effet, vous pouvez vous diriger librement dans ce shoot. Vous pouvez aller vers la droite ou vers la gauche si ça vous chante, et le jeu change alors de scrolling. De même vous pouvez marcher au sol !
Vous ramassez des pièces ou des billets en détruisant les ennemis, argent qui vous servira à acheter des armes en magasin. Ça c’est déjà plus banal me direz-vous, et je vous répondrai que oui.
Mais non en fait. Parce que contrairement à ses confrères, dans ce jeu les armes que vous acquérez, vous les perdez au bout d’un certain temps. Qui plus est, après avoir dépensé vos sousous, vous pouvez changer des pièces de vaisseau, pour voler plus vite par exemple, mais c’est pareil, vous perdez toute amélioration au bout de quelques secondes.
JE NE RECONNAIS PLUS PERSONNE DANS LA FANTASY ZONE
Quel plaisir que de retrouver les mondes délirants de la Fantasy Zone. D’autant que les graphismes lui font honneur, avec des décors psychédéliques aux couleurs si vives qu’elles en deviennent douloureuses à l’œil, et des sprites rondouillards au charme indéniable (d’où le cute ‘em up du début).
Les animations tiennent la route, même si l’âge vénérable du jeu en limite la qualité. Par contre, on relève un sérieux clipping, sans doute du fait que nous somme devant l’adaptation d’un jeu Mark III.
La musique aussi est agréable, variée et entraînante, mais l’entendre à répétition vous échauffera certainement les oreilles. Les bruitages sont carrément agaçants.
La jouabilité est correcte. Cependant si comme moi vous n’aviez pas joué au précédent ni lu d’avis sur le jeu, vous serez un peu déboussolé par la façon de jouer. Une fois que l’on a compris, c’est une véritable partie de plaisir.
La difficulté est atroce par contre, avec des ennemis qui arrivent à l’infini, des boss résistants dont certains vous tuent d’un coup (le dernier en fait), des armes que vous ne conservez pas et un masque de collision assez important.
Le jeu est long, huit niveaux découpés en plusieurs zones certes très courtes, mais qu’il est nécessaire de nettoyer à fond, et des allers-retours à effectuer régulièrement.