Excelsior est un jeu vidéo Arcade publié par Playmark.

  • Inclassable

Test du jeu vidéo Excelsior

1.5/5 — Bof… par

Voilà une borne qui de toute évidence n’a pas dû être exploitée dans toutes les salles d’arcade.

J’en sais peu sur ce jeu, si ce n’est que l’éditeur est PlayMark, qui a priori est une boîte italienne. Aucune date de sortie indiquée, bref dire que ce jeu était plutôt confidentiel relève de l’euphémisme.

OU COMMENT SE FATIGUER LE POIGNET

En même temps, vu le type de « jeu », on devait se faire plutôt discret pour y jouer et ne pas le crier sur tous les toits. Enfin je suppose.

En début de jeu vous choisissez entre trois persos : le mec normal qui se la joue cool, le gros porc ou la blonde opulente branchée bondage.

Hormis définir vos goûts en la matière, ce choix importe peu puisque les trois persos sont identiques.

Vous choisissez ensuite le « décor » où vous souhaitez vous rendre, et ensuite tout se joue à deux boutons.

Le « décor » en question dispose en son centre d’une grande colonne de pierre/bois/autre (selon le décor).

Vous dirigez votre personnage aussi bien horizontalement que verticalement vu qu’il est muni de jet boots, et ensuite deux possibilités.

Ou bien vous utilisez le bouton vous permettant d’utiliser l’espèce de scie circulaire qui vous permettra de casser la colonne, ou bien vous utilisez l’autre bouton qui lui déclenche la mitrailleuse nécessaire pour vous débarrasser des ennemis. Car il y a des ennemis pour vous empêcher de casser la colonne.

Notez que vous êtes également chronométré, vous avez entre cinq et dix minutes pour détruire au moins 81% de la colonne.

HEY SEXY LADY

Bien. Passons à la récompense.

Ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que la colonne cache… une jolie créature en petite tenue, voire carrément à poil !

En effet lorsque vous choisissez le « décor » en début de partie, vous choisissez en fait une playmate digitalisée (ou un mâle suivant vos goûts). Il y a six choix possibles, dont un avec un mec donc, et à chaque fois que vous finissez un tableau une nouvelle demoiselle remplace celle que vous venez de découvrir, pour un total de 20 femmes et 4 hommes.

Une fois la colonne détruite et la charmante jeune femme admirée, vous passez à un tableau bonus. Celui-ci est un mur de brique ‘graffitisé’ d’un dessin fort subtil représentant deux animaux en train de se chevaucher dans la joie et la bonne humeur.

Dans ce tableau bonus, point d’ennemis mais beaucoup moins de temps. Pour vous aider cependant, certaines briques cachent une bombe qui fera exploser les briques environnantes. Et à nouveau une pin-up encore moins frileuse si vous parvenez à vos fins.

IL ME MANQUE UNE MAIN

Passé le charme parfois douteux (certaines blondes typées germaniques avec la coupe à la Desireless) des modèles qui obligeront les plus frustrés d’entre vous à lâcher le pad/clavier, le jeu fait long feu.

Les images digitalisées et les bruitages tout aussi virtualisés exciteront peut-être les sens des célibataires les plus endurcis, mais le reste du jeu est laid. Les persos sont grossiers, les décors (jungle, planète déserte et autres tableaux mille fois vus et revus) sont bien peu pourvus (à la différence d… non, rien…) et la musique -il n’y en a qu’une- fait très musique d’ascenseur/de film porno, bref le bon goût est de mise.

Le gameplay suit, heureusement car je suis sûr qu’il y’en a qui ont fini le jeu à une main. Cela dit, la difficulté n’est pas négligeable et les petits pervers que vous êtes auront sans doute besoin des codes pour finir certains tableaux.

En bref un jeu érotique qui ne s’en cache pas. Eh oui, je me suis sacrifié pour vous.

Excelsior