Elevator Action Returns est un jeu vidéo Arcade publié par Taitoen 1994 .

  • 1994
  • Action

Test du jeu vidéo Elevator Action Returns

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Une bande de terroristes s’est mis en tête de faire exploser la terre entière afin de détruire l’ancien ordre et instaurer un règne de terreur sur la planète. Une seule solution : la manifestation ! Heu… non, faire appel à une bande d’agents surarmés pour récupérer les plans des vilains et ainsi pouvoir désamorcer les innombrables bombes qu’ils ont planquées derrière des portes rouges aux quatre coins du globe.

Elevator Action Returns nous propose d’incarner trois agents pour mettre fin à la menace terroriste :

Kart (et non pas Bart) Bradfield : Le personnage le plus rapide du jeu, il a une endurance moyenne et possède la cadence de tir la plus faible. Il utilise des grenades à main qui permettent de nettoyer du terroriste dans un large rayon. Son arme de poing est un Glock 18.

Edie Burret : Elle possède la meilleure cadence de tir, sa rapidité est moyenne et elle est desservie par la plus faible défense. Elle utilise des grenades incendiaires qui agissent dans un rayon restreint mais les flammes permettent de faire barrage et grillent les ennemis qui essaient de les traverser. Son arme est un Beretta M92F.

Jad the taff : Il possède la plus grande résistance au balles, sa cadence de tir est moyenne et il est très lent dans ses déplacements. Il utilise des grenades à capteurs qui explosent en particules lorsque l’ennemi s’en approche. Son arme de poing est un Desert Eagle.

Remake d’un jeu sorti en 1983 (Elevator Action), le principe est simple : il faut entrer dans toutes les portes rouges d’un niveau afin de désamorcer la bombe qui se trouve derrière, si jamais on en loupe une l’écran se bloque et nous empêche de continuer. L’action se déroule sur plusieurs étages et le seul moyen de pouvoir monter ou descendre est d’utiliser les divers ascenseurs qui se trouvent dans le niveau. Ces derniers ne se contrôlent que de l’intérieur, il faudra donc faire attention à ne pas se faire écraser lorsque l’on passe en-dessous ou au-dessus. Il y a évidemment une grande variété d’ennemis qui tenteront d’entraver votre progression : divers fous de la gâchette, chiens de garde, robots de sécurité, hommes en jet-pack ou encore les terribles terroristes en gilets pare-balles et munis de boucliers. Il y a bien d’autres pièges comme des mines ou des faisceaux électriques qui vous compliqueront encore plus la tâche.

Pour faire face à tout ce beau monde l’agent de notre choix possède des balles infinies dans son flingue et un nombre limité de grenades (que l’on envoie en appuyant simultanément sur la touche de tir et de saut) pour pouvoir dézinguer du vilain par dizaines dans la joie et la bonne humeur. En plus des portes rouges on peut également entrer dans les portes de couleur bleue derrière lesquels se trouvent divers bonus comme de la nourriture pour regagner de la santé, quelques grenades supplémentaires ou tout simplement des objets qui servent à gonfler le sacro-saint score. Les portes, bleues comme rouges, permettent aussi de se planquer afin d’éviter les tir ennemis en toute sécurité sans a avoir à sauter dans tous les sens. Les portes vertes, quant à elle, ne sont pas utilisables par le joueur. Elles servent aux ennemis qui en sortent par légions entières.

Les interactions avec les décors sont nombreuses il est ainsi possible de tirer sur des barils pour les faire rouler puis les faire exploser quelques mètres plus loin en décochant dessus quelques bastos supplémentaires. Toujours dans la même optique il est possible de renverser des cartons remplis d’explosifs pour provoquer une déflagration gigantesque. Il est également possible de détruire différentes sources lumineuses ce qui est plus gênant pour vous que pour l’ennemi. Et enfin, cerise sur le gâteau, certaines caisses ou sacs de sables contiennent des armes spéciales (avec munitions limitées) comme la mitraillette ou, beaucoup plus jouissif, le lance-roquettes qui carbonise tous les ennemis qui se trouvent sur le chemin des missiles qu’il envoie.

Contrairement à son vénérable ancêtre Elevator Action Returns ne se passe pas uniquement dans un immeuble, il vous faudra aussi désamorcer les bombes qui se trouvent dans un aéroport, un gratte-ciel en construction, un souterrain, une plate-forme de forage et enfin un site de lancement nucléaire. 6 zones au total qui font de Elevator Action Returns un jeu pas très long mais néanmoins passionnant sur lequel on a envie de revenir souvent.

Techniquement le jeu est très beau, les sprites sont d’une taille plus que respectable quoique pas énormes pour bénéficier d’une meilleure vue d’ensemble. Les animations sont tout bonnement bluffantes, il est bon de constater que les personnages jouables ainsi que les ennemis ont été traités avec autant de soin les uns que les autres pour un résultat remarquable. De plus le jeu ne subit jamais de chutes de framerate, du très bon travail qui rend le titre pêchu à souhait.

Si les musiques sont plutôt anecdotiques, les bruitages sont, quant à eux, très bons et retranscrivent très bien l’action frénétique que l’on voit à l’écran.

Technique : très convaincant avec une mention spéciale pour les sublimes animations.

Jouabilité : Excellent, répond au doigt et à l’oeil comme la plupart des bons jeux d’arcade.

Durée de vie : Pas très longue avec ses 6 niveaux, d’autant plus que Elevator Action Returns n’est pas le jeu d’arcade le plus dur du monde. Inviter des potes pour en profiter pleinement et ainsi alonger la longévité de cet excellent titre.

Son : Des sons de très bonne facture contre des musiques plutôt insipides. C’est pas trop grave on y fait de toute façon pas trop attention dans le feu de l’action.

Intérêt général : 9/10

Que dire si ce n’est que ce jeu dépote… À essayer de toute urgence, c’est un ordre !

Elevator Action Returns