Je ne serai pas aussi catégorique qu’Antekrist.
Ce premier épisode de Contra pose les bases de la série. Le type du jeu, Run’n Gun, permet de détruire tout ce qu’on trouve sur notre passage. C’est un mélange de plates-formes et de shoot. Comme dans tout bon titre de ce genre, on peut jouer à 2 simultanément. On a intérêt à être synchrone et à coordonner nos actions pour éviter de se faire piéger par les bords de l’écran. Une bonne communication et une entraide entre partenaire est obligatoire. Les personnages ont une panoplie de mouvements conséquentes : ils peuvent tirer dans 8 directions, ils tirent en marchant, ils peuvent sauter vers une plate-forme en contrebas, et ils sautent également très haut. Ces mouvements donnent une souplesse fort agréable aux déplacements. Afin de diversifier l’action, 2 types de stages sont disponibles, soit en 2D classique, soit en pseudo 3D où il faut avancer dans les couloirs d’une base militaire (si vous voulez à la manière d’un FPS mais en beaucoup beaucoup plus saccadé).
Le titre aurait pu être excellent s’il ne souffrait pas d’un problème de jouabilité. Il est vrai que la disposition de l’écran est déconcertante. Le moniteur se présente de la même manière qu’un shoot them up vertical. Cette disposition a sûrement été pensée pour les phase en pseudo 3D, mais elle raccourcit considérablement l’horizon dans les phase en 2D. A 2 joueurs, on se s’en vraiment à l’étroit. Ensuite il me semble que la taille des sprites des personnages est inadaptée. Je les trouve trop gros. Ainsi, ils ont tendance à se manger trop facilement une bastos. Chose qui a tendance à m’énerver.
Je lui préfère la version NES qui est plus modeste, avec des sprites plus petits et un écran orienté horizontalement.