Le monde des shoot them up est vaste. 10 ans plus tôt, la société Taoplan nous légait son dernier jeu avant de faire faillite. Découvert par hasard sur le Web et fervent adorateur des jeux de shoot, je ne peux m’empêcher d’en tester les grandes lignes.
Le jeu
Classique au niveau de l’histoire (faut flinguer les vilains), je passerai les détails dessus.
Au tout début, avant de vous lancer en piste ou bien après avoir perdu un crédit, vous aurez l’occasion de choisir votre vaisseau parmi 3 aux caractéristiques bien distinctes. Le premier projette une pléthore de fins rayons dans toutes les directions (vous pouvez balayer l’écran sans avoir à bouger); le deuxième délivre un rayon électrique très puissant qui au mieux de sa forme ira jusqu’à se projeter sur la cible la plus proche (tout en continuant à tirer en frontal); enfin le troisième, plus large et applati et couplé à 2 satellites laser comme le montre la capture d’écran.
Graphiquement très soigné, il a le grand avantage d’être particulièrement « lisible » : on ne confondra jamais les tirs ennemis avec le décors, ceux-ci étant flashy sans trop et de couleurs variées. Les décors sont fins et les adversaires fréquemment renouvelés.
5 niveaux composent le jeu, à difficulté et longueur progressive. Autant les 2 premiers seront rapidement bouclés, autant les suivant commenceront à vous donner du fil à retordre… et tout particulièrement les boss de fin de stage. A ce niveau là, rien à redire, plus on avance, plus on tire, plus on tue et plus ça arrive de tous les côtés. On prend malgré tout son pied.
Ah et pourquoi donc ? Parce qu’en plus de récolter des power up qui boosteront votre tir, vous gagnez de l’expérience en détruisant des ennemis. L’expérience aquise est fonction de la puissance de l’ennemi. Comparativement, un boss vous gratifiera facilement de 100 à 200 points (lorsqu’ils sont en 2 phases) tandis qu’un ennemi de base n’ajoutera qu’1 seul petit point à votre compteur.
Il y a 3 niveaux, le premier, de base étant le 1, le dernier et plus puissant étant le 3. Arrivé à ce stade, c’est l’orgie sur l’écran.
Conclusion
Batsugun fait partie de ces petits jeux merveilleux qu’il est bon d’avoir chez soi. Excellent seul ou à deux, il est extrêment bien maniable et ne fait pas défaut de précision.
Mention spéciale aux boss, surtout des 2 derniers niveaux, car ils sont extrêmement durs et méritent le jeu à eux seuls. Cependant le boss final manque peut être un peu de prestance mais à part ça, ça serait mentir que de déconseiller une partie (ou surtout plusieurs) d’un aussi bon shoot.
Bref, ennemis, décors et action variés, difficulté bien dosée et progressive … que dire de plus pour être convaincu(e) ?
Rien si ce n’est qu’il vous le faut ;)
REMARQUE : quelques bugs d’affichage lors du premier niveau sous-marin et, hélas, le son n’est pas émulé donc n’oubliez pas un fond sonore en supplément.