Un an après 1943 : The Battle of Midway, Capcom nous offre une version modifiée, 1943 Kai : Midway Kaisen, mais qui ne sort qu’au Japon.
La bataille de Midway
Les îles Midway, petit archipel du Pacifique au nord-ouest d’Hawaï, furent le théâtre d’une importante bataille entre les 3 et 5 juin 1942. Midway était en effet une base de défense avancée des Américains, qui fut attaquée par les Japonais après Pearl Harbor. En 1942, l’amiral Nimitz remporta une grande victoire aéronavale sur l’amiral Yamamoto (celui-là même qui organisa et mena l’attaque de Pearl Harbor). Ce fut avec pas moins de 4 porte-avions et 2 croiseurs perdus que Yamamoto fut obligé de battre en retraite, marquant ainsi un tournant dans la guerre opposant le Japon aux États-Unis.
Du classique
Les options et l’approche du jeu sont classiques. Ainsi, vous allez parcourir pas moins de 16 niveaux (son prédécesseur, 1942, en comportait 32), ces derniers suivant tous le même schéma : vous approchez du boss durant tout le niveau, jusqu’à ce qu’il soit en vue. On passe alors à la deuxième partie du niveau (avec votre avion qui plonge vers les petits points que sont les bateaux, lorsque le boss s’avère être un porte-avion ou un cuirassé). Mais les schémas d’attaque des ennemis varient (dommage que les ennemis ne soient pas très variés, eux). Mais bon, on est là pour les abattre, alors qu’est-ce que l’on a à disposition pour cela ??? Vous avez naturellement un tir normal, mais avec les power-ups, vous pourrez utiliser à la place un shotgun (puissant, mais à courte portée), un tir tri-directionnel, des missiles (tir frontal, mais plus puissant) et un tir « automatique » (faut quand même appuyer sur le bouton de tir, mais la cadence de tir est ici plus élevée que normalement). En plus de tout cela, vous disposez bien sûr des classiques bombes…
La petite touche 1943
1943 fait partie de la série des 19xx, et l’on retrouve l’ambiance de deuxième guerre mondiale ainsi que le vol au-dessus de l’océan propre à la série (bien que 1943 ne soit que le 2e opus). Mais 1943 dispose d’autres choses pour se différencier de la concurrence. Tout d’abord, vous avez une « barre de vie ». Cette barre se vide automatiquement au fur et à mesure du jeu (en fait, ça doit être votre carburant ^^) ; il vous faudra donc la recharger avec des power-ups P (qui ne vous la rechargent pas à fond !!!), mais cette barre est bien plus importante que cela… En effet, vous n’avez pas un nombre de bombes limité à proprement parler. En fait, chaque fois que vous en utilisez une, vous perdez de la vie. À noter que les bombes « gèlent » quelques secondes vos ennemis !!! Au fait, si vous vous faites toucher par un ennemi, vous perdez également de la vie. Mais certains power-ups vous permettent d’augmenter la taille de votre barre (et certains vous la remplissent totalement). Une barre de vie très tactique, donc… Mais ce n’est pas tout ! Je vous ai parlé des différentes armes à votre disposition, mais je ne vous ai pas précisé que vous ne les aviez que pour un laps de temps limité. Une fois le temps écoulé, vous retrouvez votre arme normale. Enfin, terminons par votre capacité à effectuer des loopings : vous ne pouvez en faire qu’un nombre limité (le nombre de « R » sous le hi-score). Pour en réaliser un, rien de plus simple : appuyez sur le bouton de tir et celui des bombes en même temps. Lors de votre looping vous êtes invulnérable, mais vous ne pouvez pas tirer ni lancer de bombes.
Ça a bien vieilli
Bien que vieux, 1943 a très bien vieilli. Techniquement, les graphismes et les musiques restent agréables à regarder et à entendre, même si, graphiquement, le jeu ne regorge pas de détails. Quant au gameplay, il est riche et a très bien vieilli… il n’a rien à envier à d’autres productions plus récentes.
Kai ???
1943 Kai n’est sorti qu’au Japon (en 1988). Ne vous attendez pas à une révolution, puisqu’il ne s’agit en fait que d’une simple mise à jour de 1943 : les graphismes y sont légèrement plus fins, l’intro a également été légèrement modifiée, et enfin, la difficulté a été légèrement augmentée… pas de quoi sauter au plafond, en résumé.
Jouabilité
Un gameplay classique avec quelques originalités ô combien efficaces.
Graphisme
Malgré son âge, le jeu a bien vieilli.
Son
Les sons sont agréables, mais loin d’être formidables.
Durée de vie
16 niveaux avec une difficulté croissante et bien dosée. Même si vous le connaissez par cœur, vous en aurez pour plus d’une heure pour le finir.