Rainbow Islands est un jeu vidéo CPC publié par Taitoen 1990 .

  • 1990
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Rainbow Islands

3.5/5 — Très bien par

Un jeu qui vous en fera voir de toutes les couleurs

Rainbow Islands est la suite de Bubble Bobble, les héros ont désormais repris une forme humaine, mais se fourrent toujours dans des guêpiers pas possibles.

Au lancement du jeu, on a une petite pointe de tristesse : pas de mode multijoueur contrairement à son prédécesseur. Mais bon, ce n’est pas grave et courageusement on se lance dans l’aventure, tout seul comme un grand.

Bub, le héros se trouve en bas d’un niveau composé de plates-formes et doit arriver en haut le plus rapidement possible en sautant de plate-forme en plate-forme. Bien entendu, il n’est pas seul. De nombreux monstres sont prêts à lui faire la peau, en lui fonçant dessus ou en lui tirant dessus. Le moindre frôlement avec un ennemi vous tuant instantanément, les occasions de mourir seront nombreuses. De plus si vous avez le malheur de ne pas aller assez vite, le bas de l’écran se remplira d’eau. Si Bub boit la tasse, c’est fini.

The Rainbow Warrior

Heureusement, notre héros ne part pas à l’aventure désarmé. Il possède une arme puissante et en quantité infinie : des arcs-en-ciel. Lorsqu’un arc-en-ciel se crée, tous les monstres sur sa trajectoire sont détruits et les bonus récupérés. De plus, Bub peut s’en servir de plate-forme pour atteindre des endroits inaccessibles et si il est d’humeur malicieuse, il peut sauter sur ces arcs-en-ciel pour les casser, l’arc-en-ciel s’écroule alors, emportant dans sa chute tout monstre ou bonus se trouvant la.

Au départ Bub ne peut lancer qu’un arc à la fois, mais au fur et à mesure de sa progression, il trouvera des potions rouges permettant de faire plusieurs arcs-en-ciel à la chaîne et des jaunes qui lui permettront de les faire plus rapidement.

Niveau bonus, on trouve aussi des chaussures pour aller plus vite, un collier rouge qui detruit tous les ennemis à chaque fois que le héros saute ! Et des diamants. Au nombre de sept, ils ne font rien en eux-même mais donnent plusieurs vies supplémentaires lorsque les sept sont réunis.

Up, Up And Away

Le déroulement d’une partie est simple, le jeu est séparé en 7 îles à thème : Insectes, Guerre, Monstres, Jouets, Arkanoid (!), Mécanique et Chevaliers. Et chaque île contient quatre niveaux plus un boss de fin. Vous avez trois vies et trois ‘continue’ pour faire les vingt-huit niveaux plus les sept boss. Et croyez moi, vu la difficulté du jeu, ce n’est pas de trop.

Concernant le jeu en lui-même :

Graphisme : Il sont jolis et agréables à regarder. Chaque thème est bien fait tant au niveau des décors que des monstres.

Son : Agréable au début, la musique devient rapidement répétitive, surtout que c’est la même pour tous les niveaux. Le seul bruitage du jeu est un petit ‘plink’ lorsqu’un arc-en-ciel est créé… on comprend pourquoi la musique ne peut être coupée.

Animation : Pas de problème de ce côté-là, ça bouge et ça bouge bien.

Difficulté : Dur, très dur, très très dur. Heureusement si vous mourrez, les monstres déjà vaincus ne reviennent pas, ce qui rend le niveau un peu plus facile. De plus à intervalle régulier de chaque niveau il y a des ‘check points’ qui évitent de tout recommencer du début. Néanmoins le jeu est loin d’être une promenade de santé.

Richesse : Le design des niveaux est bien pensé et évite la monotonie. Les décors se renouvellent régulièrement. Donc la lassitude ou le sentiment de répétitivité ne s’installe jamais.

Scénario : Euh… Bub veut tuer le méchant sorcier qui a transformé ses amis en dragons afin de les rendre normaux. Oui à l’époque, les scénarii étaient en option.

Ergonomie : Moyenne, sans plus. Le héros répond lentement mais sûrement et parfois la maniabilité en marchant sur un arc-en-ciel est plus que limite. Et donc des fois, hélas, on perd une vie bêtement.

Longévité : Si vous aimez les vieux jeux de plates-formes, Rainbow Island est fait pour vous, agréable à jouer, relativement original. C’est un jeu Amstrad capable de vous coller devant l’ordinateur en vous faisant perdre la notion de temps.

En conclusion : Si il est (pas si) loin d’être parfait, Rainbow Islands reste (encore de nos jours) un jeu bien agréable à jouer sur Amstrad.

Rainbow Islands