Aaaah, Pacific ! Une ambiance incroyable, pour un jeu vraiment sympa. J’y avais beaucoup joué durant un été (87 ?), et force est de constater que ce jeu était rafraîchissant, dans tous les sens du terme.
Le but est simple : vous êtes scaphandrier, et vous devez atteindre le fond de l’océan. Une carte accessible à tout moment vous renseigne sur votre position. Vous êtes si petit, et l’océan si ! Pourtant, il faut bien aller là, dans les abysses. Ne me demandez pas ce qu’on y trouvera : je n’en sais rien.
Alors, concrètement, on fait quoi ? On descend, mon ami. On laisse notre personnage tomber, du moins au début. C’est la chute dans les profondeurs de l’océan. Ecran par écran, la faune et la flore se se densifient. Il faut penser à éviter les poissons, voire leur tirer dessus, tout en se frayant un chemin parmi les rochers et les algues. Les décors sont très jolis, et l’impression d’immersion est grande. On tombe de temps en temps sur des salles secrètes, souvent remplies de petits bonus.
L’aspect sonore est très épuré, mais cela sert heureusement le jeu : les fonds marins sont calmes (ce qui ne veut pas dire silencieux), et cela renforce le sentiment de solitude et de sérénité.
Enfin, sérénité, c’est relatif. Parce qu’il faudra compter avec une réserve d’oxygène qui défile vite. D’autant plus vite si vous vous agitez ou si vous marchez : il vaut donc mieux se laisser tomber (quand c’est possible), et chercher à limiter ses mouvements. De temps en temps, vous trouverez une pompe pour vous recharger en oxygène.
La difficulté du jeu est grande, à cause de son aspect aléatoire. On avance au feeling dans les tableaux. On cherche la faille pour descendre, sans la trouver. Alors on stresse pour l’oxygène, avec cette fichue pompe qui ne vient pas. Ouf, on arrive à descendre d’un cran, et on tombe sur une pompe. On continue, on cherche. J’ai réussi une fois à toucher le fond, mais pas au bon endroit : je n’ai pas pu aller suffisamment loin ensuite pour retrouver le bon endroit sur la carte (au milieu).
Ce que je retiens de ce jeu, c’est avant tout son ambiance : elle est parfaitement rendue, et durant ces étés « CPC », une partie de Pacific me faisait du bien. Elle permettait de décompresser et de se rafraîchir un peu, tant la sensation de plongée est bien rendue.
Simple mais très prenant, joliment réalisé, terriblement immersif, Pacific est à coup sûr dans le Top 50 des jeux CPC. A essayer ou réessayer.