Un jeu bridé sur Amstrad
Aujourd’hui, nous allons parler de Bruce Lee, un jeu de plates-formes sur Amstrad.
Bruce Lee, le héros de ce jeu, en a gros : un méchant démon fait du mal à ses compatriotes, et cela ne peut durer. Donc, à lui tout seul, Bruce va s’infiltrer dans la forteresse, déjouer les pièges et vaincre les gardiens de celle-ci afin de casser du gros démon.
En tant que maître en arts martiaux, Bruce Lee ne part pas les mains dans les poches : il peut donner des coups de poing (puissant, mais avec une portée limitée), de pied (plus faible, mais avec une portée plus grande), se coucher (afin d’éviter les coups adverses) et sauter (là aussi pour esquiver et aussi ramasser des items en hauteur).
Progresser dans la forteresse démoniaque n’est pas très dur : à chaque écran de jeu se trouvent plusieurs médailles. Lorsqu’elles sont toutes ramassées, un passage s’ouvre, permettant d’aller plus loin.
Nous sommes les méchants, et nous allons tuer le gentil
La tâche du jeu est légèrement compliquée par deux méchants, Djinn, un gros colosse vert, lent mais très puissant, et Ninja, qui perd un peu en puissance ce qu’il gagne en rapidité.
Les détruire ne sert pas à grand-chose car ils ressuscitent continuellement. Heureusement, de par leur lenteur, ils sont plus une gêne qu’autre chose.
Détail amusant, en jouant à deux joueurs, le second joueur ne reste pas passif mais prend le contrôle de Djinn afin de pourrir la vie de son adversaire. Une excellente idée permettant de compliquer la tâche du p’tit jaune.
Boum, boum ! Laissez-moi sortir de la forteresse !
La forteresse du démon est séparée en trois zones :
L’extérieur : la zone de départ, pas de piège, uniquement les deux méchants pour vous compliquer la tâche. Ramasser les médailles est une formalité.
Les catacombes : c’est là que les premiers pièges, missiles, pointes et compagnie apparaissent. Il faut commencer à faire gaffe où l’on pose les pieds. Les deux méchants sont toujours là, mais se prennent plus souvent les pièges qu’autre chose.
Le sanctuaire intérieur : Djinn et Ninja ne font plus que des apparitions ponctuelles. Par contre, les pièges deviennent vraiment tordus et certains nécessitent un excellent timing pour être franchis.
Au bout du sanctuaire intérieur se trouve le démon. Là aussi pour le vaincre, il suffit d’attraper une médaille et pouf, fini. Le jeu repart à zéro.
Pour résumer
Graphismes : moyens, certains décors intérieurs sont très moches, d’autres tout à fait corrects, ce qui donne une moyenne… euh… moyenne.
Son : le ‘tipitipitap’ que fait Bruce Lee en marchant surprend au début, mais s’avère utile lors des passages où le timing est important. Les bruitages sont corrects dans l’ensemble.
Animation : les personnages bougent bien, rien à dire.
Difficulté : un jeu très simple avec un ou deux passages très compliqués. Les deux méchants sont beaucoup trop lents pour être une vraie menace. Vous ne mettrez que quelques heures à finir le jeu.
Richesse : les niveaux se suivent et ne se ressemblent pas (trop). Du moins au départ. Faire le tour du jeu n’apportant rien, on finit par tout connaître par cœur sans trop d’efforts.
Scénario : classique, classique, classique, vu, revu et archirevu.
Ergonomie : moyenne, sans plus. Les commandes répondent bien, mais des fois il y a un peu de confusion entre les sauts verticaux et ceux en diagonale.
Longévité : de par sa faible difficulté, il est probable que les amateurs de plates-formes continuent d’y jouer pour voir la fin. Mais bon, une fois fini, vous n’y reviendrez pas tout de suite.
En bref : Bruce Lee est un petit jeu sans prétention. Ce n’est pas le meilleur jeu de plates-formes du CPC, mais il est quand même divertissant et agréable à jouer. Et franchement c’est tout ce que je demande à un jeu.