Développé et édité par CRL Groupe PLC, 1988.
Ball Breaker II est la suite de Ball Breaker, casse-briques sur Amstrad CPC.
Plutôt que de suite, on devrait parler d’add-on ; c’est en effet le MÊME jeu avec juste des niveaux différents, des murs agencés différemment. C’est à peine si un « II » a été rajouté à l’écran de présentation.
Thème musical du 1 repris, interface identique au niveau des couleurs et des options (jouer, redéfinir touches, musique on ou off). Mais, miracle, une rubrique « instructions » est apparue. En cliquant dessus, le jeu passe en revue les différents types de blocs de mur (formes et couleurs), le nombre de points ou les éventuels bonus alloués en les détruisant, et présente même quelques niveaux, appelés screens.
Dans Ball Breaker II, l’action prend place dans une arène en 3D isométrique. Vous contrôlez une raquette et devez renvoyer une balle sur le ou les murs en face de vous. Chaque collision fait s’effriter un pan de mur, dans une jolie explosion, et en fonction de la nature de la partie détruite, vous recevez des points et parfois un bonus : vie supplémentaire, ralentissement de la balle, missiles, bombes… Les missiles seront utiles pour dégommer les aliens qui apparaissent dès le second niveau. La raquette se déplace uniquement latéralement. Si vous détruisez l’intégralité du mur, vous accédez au screen suivant ; si vous laissez filer la balle, vous perdez une vie. Si vous perdez vos 3 vies initiales, le jeu prend fin.
Le jeu possède forcément les mêmes caractéristiques que son grand frère : bonne réalisation (graphismes en 3D, jolies couleurs, musique rythmée et entraînante, effets sonores pêchus), mais a fatalement hérité de ses défauts, à savoir une jouabilité trop approximative. Contrôler la raquette, rattraper et diriger la balle étant un chemin de croix lors de la prise en main, et ça ne s’améliore que très peu par la suite. Les déplacements de la raquette sont trop amples, la balle trop rapide, et l’effet d’optique généré par la 3D nuit à la visualisation des trajectoires.
En conséquence, le jeu s’avère trop difficile et pas plaisant, bien que très beau et doté d’une bonne ambiance. Comme le 1 quoi.
RÉSUMÉ
Ball Breaker II est identique au 1. Aucun intérêt autre que de rajouter des nouveaux niveaux (une trentaine, semble-t-il). Dommage que la jouabilité et la maniabilité de la raquette n’aient pas été retravaillées.
4/10, je prends la note du 1 minorée de 2 points pour absence de nouveauté.