Statoscurso est un petit jeu de tir qui ravira les amateurs d’action. Mélangeant les ingrédients d’un genre issu de Chaos Engine, ce jeu est le fruit du codeur uruguayen Emilio Perez et de son équipe d’On The Dole Software.
L’histoire reste assez banale. Vous êtes dans l’espace, sur différentes planètes sur lesquelles vous êtes aux commandes d’un robot aux allures de Goldorak et où vous devrez éliminer par tous les moyens des créatures malfaisantes.
Vous déambulez l’arme à la main dans des couloirs, mais le rythme de l’action est assez mou. On a l’impression que le personnage, bien que maniable, se traîne. C’est surtout vrai sur un A1200 de base et dès que l’on rencontre des ennemis. Statoscurso a été conçu avec un programme de création de jeu du nom de Backbone, qui est lui-même programmé en AMOS : le côté « optimisation » du jeu est donc loin d’être évident…
On retrouvera donc un peu les principes de Chaos Engine ou de Watchtower, bien que Statoscurso soit un cran derrière. Votre héros aura à tirer sur des cibles (dans les premiers niveaux qui servent d’entraînement), combattre des ennemis ou à s’échapper. Cinq armes vous seront proposées (elles sont plus ou moins cachées au fil des niveaux) allant du « Photon » de base au lance-roquettes très efficace ou encore au puissant rayon laser mais qui met un certain temps pour se régénérer. D’autres bonus seront aussi disséminés dans les tableaux (des vies par exemple) et certains d’entre eux ne seront accessibles que lorsque vous reviendrez sur vos pas.
Un bon point pour Statoscurso est son nombre de niveaux conséquent (18) et sa difficulté progressive. Certains niveaux se terminent quand tous les ennemis sont passés à la trappe alors que d’autres ont un objectif plus simple : trouver la sortie. Malheureusement, le principal reproche vient des ennemis qui sont trop semblables les uns aux autres et on n’arrive pas à accrocher au jeu.
La technique est assez moyenne. Quelques graphismes agréables sont visibles lors de la séquence d’intro, mais le reste est plutôt plat : les couloirs sont d’une répétitivité affligeante (aspect et couleurs) et les décors semblent bien vides. Côté son, c’est mieux, avec des bruitages très présents et des musiques bien rythmées.
Statoscurso se révèle être moyen, c’est un jeu comme beaucoup d’autres dans le domaine public. Mais encourageons l’auteur, Emilio Perez, qui prouve à l’image de Statoscurso, que l’on peut créer des jeux rapidement et sans trop de difficulté avec Backbone.
[Test issu d’Obligement - http://obligement.free.fr]