Aucune précision n’étant trouvable ni durant le jeu, ni sur la Toile, je peux juste vous dire qu’il a été réalisé par messieurs Jan Veenstra et Peter Van Campen. J’en déduis que c’est un jeu hollandais ou belge (ou sud-africain), mais je peux me tromper. Si, même moi je suis faillible.
Mesdames, messieurs, pour ma deuxième incursion, si je puis dire, dans le domaine des jeux porno, je me propose de vous faire part du bien nommé Sex Machine, dont le plus difficile a été de trouver un screenshot potable pour un site tous publics. Je propose aussi aux aimables manitous de Veda de rajouter une catégorie « Classé X » dans le menu déroulant, suite à la recrudescence de tests sur ce genre si particulier. Même si la catégorie Action ne manque pas d’humour…
YOU ARE ZE KING OF ZE DIVAN, QU’ELLE ME DIT EN PASSANT
Sex Machine est donc un bon vieux jeu porno des familles (notamment des Familles de France, ferventes protectrices des libertés individuelles comme chacun le sait, et notamment en matière de cul), avec tout ce que cela comporte de mauvais goût.
Alors en principe, dans un test on essaie de décrire le plus possible un jeu pour que tout un chacun, et spécialement tout un chacun qui n’y a pas joué, puisse se faire une idée. Ici, vu le contexte, je vais pas vous faire un dessin, y’en a déjà un paquet qui doivent se faire des idées.
Dans la pratique vous pouvez vous contenter de regarder benoîtement une série d’images arrêtées en appuyant sur le clic droit de la souris, histoire peut-être de vous donner des idées pour surprendre bobonne ce soir, mais dans ce cas vous devez pas avoir beaucoup d’imagination vu la banalité des poses.
Ou bien vous pouvez passer à l’action. Dans ce cas, neuf scènes s’offrent à vous, sans « scénario » particulier, juste comme ça, dans lesquelles le but du jeu est de prendre votre pied, et tant pis pour la copine si elle a pas fini. Pour jouer c’est simple : flèche du bas pour hum… concentrer votre puissance de frappe (sic), et flèche du haut pour le voyage aller, le voyage retour se faisant automatiquement en suivant.
La puissance de vos coups de boutoir est indiquée par la jauge de droite (power), et le plaisir par celle de gauche (lust), sachant que quand celle-ci est remplie c’est que vous êtes dans les starting blocks.
COMME À L’USINE
Alors de deux choses l’une : ou bien comme moi vous ne jouez à Sex Machine que pour accroître votre connaissance vidéoludique (si, j’te jure), ou bien vous êtes en manque et vous considérez Sex Machine pour ce que c’est censé être. Dans le premier cas vous vous foutez éperdument de ce que je vais bien pouvoir écrire, mais dans l’autre vous risquez d’être déçu.
Visuellement, Sex Machine est très limité, ce qui est franchement gênant quand on n’a que ça sous la main pour faire ce qu’on a à faire. Par exemple, les animations sont très limitées, et il est fort amusant de voir uniquement les seins de la nana remuer pendant que l’autre fait son affaire.
Années 80/90 obligent, les filles sont pour la plupart aussi sexy qu’une nageuse est-allemande de l’époque, elles sont presque toute coiffées à la Diana Ross, ce qui était peut-être un canon de classe à l’époque mais aujourd’hui est franchement passé de mode (et je parle même pas de celle qui se prend pour Monica Lewinski avec son bandana gym tonic autour de la choucroute qui lui sert de coupe de cheveux), et elles sont toutes pourvues d’une pilosité pubienne impressionnante, ce qui, aujourd’hui où la mode est au « moins j’en ai mieux je me porte », risque de vous couper le gaz et l’électricité, à moins que vous ne soyez un adepte des documentaires sur les animaux. Enfin, tout cela n’est qu’une question de goûts, mais je sais que pour ma part j’aurais du mal à me… euh, concentrer.
Détail amusant, quelle que soit la position, le cadrage est toujours choisi pour montrer le visage de la demoiselle et pas celui de son compagnon. Sans doute pour éviter de faire démâter le joueur, puisqu’on sait tous qu’on a une tête de con dans ces moments-là.
Ah oui mais non, j’ai failli oublier le principal : parce que si jamais le trip yéti vous branche, les voix de ces dames vont vite vous refroidir. Disons que pour un jeu censé faire fantasmer, les voix digitalisées sont tellement robotiques que vous allez avoir l’impression de voir un vieux porno hongrois avec Jeanne Moreau en featuring. Oui je sais, moi aussi j’ai mal.
Bref, à part ça le jeu n’est même pas très original, le gameplay est convenu, les positions manquent d’audace (même si y’en a une que je n’ai jamais essayée et qui me paraît particulièrement acrobatique, à voir à l’occase) et le jeu devient vite répétitif, à la mesure des mouvements robotiques des persos.
Avant de jouer à Sex Machine, je ne connaissais pas de bon jeu porno, et après y avoir joué je n’en connais toujours pas. Tout va bien, alors. Si, y a juste un truc qui me chipote, et pourtant je suis pas une oie blanche : les roms, comme celles de nombreux jeux du genre, sont facilement trouvables sur les sites d’émulation qui ont pignon sur rue, et je trouve ça un peu moyen.