Og ! est un jeu vidéo Amiga publié par Domaine Publicen 1993 .

  • 1993
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Og !

3.5/5 — Très bien par

Ce qui est rigolo avec ce test, c’est que vous allez passer plus de temps à le lire qu’à jouer au jeu. En effet, cet abandonware signé David Parsons se termine en neuf minutes départ arrêté.

Et pourtant, en moins de dix minutes, Parsons a réussi à nous coller plus de détails que dans certains blockbusters du genre, voire même une ou deux originalités. Hmmm. Moi j’aime bien les curiosités.

RESUME DE L’EPISODE PRECEDENT

L’intégralité du soft vous est résumée sur l’écran de texte qui apparaît au démarrage du jeu : scénario, gameplay, but du jeu…

Du coup j’aurais pu me contenter de vous balancer ça avec mon avis en dessous, mais j’ai décidé de meubler un peu, histoire de pas être payé à rien foutre. Comment ça on est pas payé ?!

Bref. Vous êtes un homme préhistorique, et comme on avait pas encore inventé les mots à l’époque, vous portez pour nom une onomatopée, à savoir Og. Ce qui est en sus le nom du jeu, histoire de pas vous perturber.

Votre dulcinée et le reste de votre famille se sont faits enlever par un quelconque méchant grotesque, et votre but est bien sûr de les délivrer, ce qui ne prendra pas longtemps.

QUE LA LUMIERE SOIT !

Rien de très original jusque là, et la suite ne va rien arranger : Og !, le jeu, se présente comme un jeu de plates-formes, plus linéaire tu meurs, composé de trois stages. Chacun est gardé par un boss, et il n’y a pas de temps mort entre deux niveaux.

De manière toujours aussi classique, Og, le héros, court et saute. Ce qui lui permet d’éviter les ennemis, et de récupérer les fruits qui font gonfler votre panse et votre score.

Mais très vite, vous trouverez une hache de pierre. Vous pouvez la lancer sur vos ennemis en nombre illimité (pas les ennemis, la hache : elle est plusieurs, et j’emmerde le Bescherelle) pour vous en débarrasser de loin. Vous trouverez également de quoi vous rendre momentanément invincible. Jusque là ça ressemble trait pour trait au premier Wonder Land, sauf que vous pouvez revenir en arrière à loisir.

Pourtant, il ne faudra pas compter vous balader comme bon vous semble, puisque le jeu est chronométré. Là où l’originalité pointe enfin le bout de son nez, c’est qu’à la fin du chrono vous ne mourrez pas. A la place, la nuit tombe, vous y voyez que dalle, et vous avez donc de grandes chances de mourir quand même.

Mais la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez rallumer le bouzin, il suffit de regagner du temps. De deux manières : ou bien vous trouvez l’un des très rares sabliers, ou bien vous frappez un oiseau violet.

Ces derniers se trouvent tout au long du parcours et, si vous les frappez, ils vous octroient du temps supplémentaire. En plus de ça, ils servent de checkpoints, donc si vous mourez vous recommencerez au précédent oiseau.

Cela dit, si vous voulez vous déplacer plus vite, vous trouverez parfois un dinosaure rose, sorte de cousin de Denver et Casimir, qui vous portera sur son dos jusqu’à ce que vous vous fassiez toucher.

LES PLUS COURTES SONT LES MEILLEURES

Ca c’est l’excuse de ceux qui ont été peu gâtés par Dame Nature. Enfin bref, je n’aurais jamais cru pouvoir parler autant d’un jeu si court.

Court mais sympatoche. D’abord il est assez joli. Le décor au design naïf et le fond, ambiance coucher de soleil, sont agréables, et les sprites sont assez gros et plutôt mignons.

Les animations sont rébarbatives comme dans tous les jeux du genre, où les ennemis font toujours la même chose. Par contre, l’ambiance sonore m’a plu. Entre la musique typée caraïbéenne et les bruitages amusants (notamment la « voix » ridicule de Og à chaque mouvement), on est dans le trip relaxant jusqu’au bout.

Le petit bonhomme est facile à diriger. Ses sauts sont un peu courts mais, de toute façon, les trous à éviter ne sont pas larges. La difficulté est très basse, et on n’a pas le temps de s’ennuyer puisque le jeu est très court.

Og ! devait sans doute être fourni en cadeau dans un quelconque magazine, et j’avoue que je préfère ce jeu, court mais complet, à une simple démo qui se finirait en queue de poisson de manière frustrante.

Og !