L’heure est grave, la terre et toute l’humanité sont menacées par des formes de vie extraterrestre, l’empire Chillur. Bien sûr, pour vaincre cette armada qui veut nous annihiler il n’y a qu’une personne, c’est vous. A bord de votre vaisseau vous devrez nettoyer la vermine qui infeste tout l’univers et, ce n’est pas une mince affaire… Tiens, ça me rappelle quelque chose tout ça ! Ah ! mais oui, R-Type. En fait, Katakis est vraiment pompé sur R-Type, les graphismes, le design du vaisseau et son armement sont très similaires.
Graphismes :
Dès le premier niveau, la couleur est annoncée, on retrouve certains ennemis présents dans R-Type, comme ceux qui tournent en cercle et comme les robots qui lancent des missiles à tête. Le niveau suivant est la copie du niveau 6 de R-Type. Le niveau 4 est la réplique du vaisseau géant dans le jeu d’Irem, sauf qu’au lieu de passer en dessous on passe au-dessus. Et le dernier niveau est exactement le même que le dernier de R-Type, comme le dernier boss d’ailleurs. Et tout au long du jeu, c’est pareil : on note quelques références par-ci, par-là. Bien que le jeu soit sorti après R-Type, Katakis possède des graphismes un peu moins beaux. Ceux-ci restent tout de même très corrects et se laissent regarder sans problème.
Armement :
Comme dit plus haut, on retrouve beaucoup d’éléments de R-Type et l’armement ne déroge pas à cette règle. D’abord, le premier bonus que l’on récupère est une nacelle qui s’accroche sur le vaisseau, le suivant est une boule de protection qui se place en dessous, le 3ième permet de tirer des lasers qui rebondissent sur les parois… vraiment tout comme dans R-Type. Mais dans ce jeu, la nacelle est moins polyvalente. Elle ne peut s’accrocher que sur l’avant du vaisseau et ne peut donc être envoyée vers l’arrière, de plus une fois que la nacelle est lancée, elle ne reste pas en avant-garde, elle revient directement vers le vaisseau. Pour lancer la nacelle, il faut rester appuyé sur le bouton de tir et le relâcher quelques secondes après, ce qui nécessite de connaître parfaitement le jeu pour pouvoir anticiper le mouvement des adversaires. En gros, la plupart du temps la nacelle reste accrochée au vaisseau pour servir de bouclier. Mais à force de l’utiliser ainsi, la nacelle s’use et finit par se détruire. Heureusement quand elle disparaît, on peut toujours utiliser les autres armes. A cause de tout cela, on ne retrouve plus la dimension tactique qu’on voit dans R-Type et c’est bien dommage.
Action :
Le jeu est vraiment très dur, plus que R-Type. Il y a souvent beaucoup de monde à l’écran et généralement ce joli monde est très rapide. Avec tout ça, on n’observe aucun ralentissement ni clignotement et c’est tant mieux pour nous. Par moments il y a tellement d’ennemis qu’il vaut mieux chercher à se créer un passage plutôt qu’à tuer tous les adversaires. Dans les niveaux élevés il vaut mieux ne pas perdre une seule vie, sinon on perd également tous ses bonus et pour les récupérer c’est pratiquement impossible. Par contre quand on a toutes les armes on avance très vite et c’est plutôt agréable.
Son :
Ah ! j’allais oublier de parler de la musique. Ah ! non, puisqu’il n’y en a pas. Vous y aurez droit seulement à l’intro et à la fin, et aussi 3 ou 4 notes quand vous vaincrez un boss. Les bruitages ne sont pas folichons, et en tout, il doit y en avoir seulement une dizaine.
Pour finir :
Si vous avez aimé R Type, vous aimerez également Katakis. Ce jeu est un peu en deçà de son prédécesseur mais comme il était excellent, Katakis est donc très bien. En fait ce qui lui manque, c’est la petite touche tactique que était présente dans le jeu d’Irem. Pour pallier à ce problème il aurait fallu faire une nacelle plus polyvalente ; à cause de cela Katakis devient un shoot them up des plus classiques.
A noter qu’on peut jouer à 2, mais pas simultanément.
On peut également préciser que les graphismes sont d’une certaine société nommée Factor 5. Star Wars Rogue Squadron, ça ne vous dit rien ?