Brian the Lion est un jeu vidéo Amiga publié par Psygnosisen 1994 .

  • 1994
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Brian the Lion

4/5 — Exceptionnel ! par

Développé par Reflections Interactive Ltd

Ça fait combien de temps que vous vous êtes pas fait un bon gros jeu de plates-formes ? Avouez que ça vous manque. Moi, ça me manque. Plus exactement, ça me manquait jusqu’à ce que je tombe sur une capture d’écran aguicheuse. Un téléchargement plus tard, je me retrouve au coeur de la jungle, et je prends mon pied.

WHERE IS BRIAN ?

C’est le bordel dans la jungle ! Votre ami Chris le cristal s’est fait enlever par Geeza le dragon. Du coup, Brian au coeur de lion (et au reste de lion aussi, vu que c’est un lion ; en caleçon et qui marche à deux pattes, mais un lion quand même) court à son secours et va devoir faire une longue route.

AIR, TERRE, EAU ET FEU

Oh oui, le parcours sera long : ce jeu de plates-formes vous entraîne à travers une vingtaine de niveaux, de types fort différents. Il y a les niveaux de plates-formes normaux, à traverser en temps limité, les combats contre les boss, les stages qui vous imposent de courir pour éviter de vous faire écraser ou cramer, et même deux vrais bons gros niveaux orientés shoot ‘em up à l’horizontale.

Les environnements sont très variés : de la jungle aux volcans, des ruines aux montagnes enneigées, en passant par le cimetière ou le temple, vous ne rencontrerez pas deux fois la même chose. Bon, en fait si, mais pas souvent. Les ennemis sont principalement des animaux - y compris les boss qui taperont la discute avec vous avant la baston.

Brian est un lion plutôt bien dressé, puisque très facile à manipuler. Vous courez, sautez (la plupart des ennemis meurent d’un simple saut sur le crâne) et donnez des coups de pattes, coups qui ont bien plus d’allonge qu’ils n’en laissent paraître. Pour ce qui est des niveaux de shoot ‘em up, vous n’aurez qu’à vous diriger à travers l’écran (le décor blesse autant que les ennemis) et à tirer devant vous.

Vous pouvez aussi choisir, lors des niveaux normaux, de privilégier l’une de vos qualités : le jinormous jump vous permet de sauter plus haut, le splendid speed de courir plus vite (il est obligatoire de choisir cette option pour les niveaux de course) et le really raj roar de tuer vos ennemis en poussant un hurlement (l’attaque doit être chargée).

Vous pouvez acheter toutes ces options dans les magasins du jeu, ainsi que bien d’autres (vies supplémentaires, crédits supplémentaires, extra points, etc.), grâce aux rubis que vous récoltez sur votre route.

La plupart du temps, vous pourrez revenir dans les niveaux déjà terminés, et ainsi tenter de les refaire plus rapidement. Ceci a une utilité, puisque si vous battez le record indiqué en début de stage, vous pourrez visiter l’un des trois niveaux bonus et y récolter des tas de bonus.

POUR RUGIR DE PLAISIR

Brian the Lion est de ces jeux de plates-formes qui ne se prennent pas au sérieux, j’en veux pour preuve le scénario au régime et la dégaine ridicule du héros.

Et cette ambiance bon enfant se retrouve dans les graphismes ultra-colorés des niveaux, qui en plus sont étonnament variés (quoi que très clichés, on retrouve une énième fois des fonds marins, de la neige, des forêts, des montagnes, etc.) et riches en détails.

En outre, les niveaux bonus offrent un effet de rotation somptueux, digne de la salle du tonneau dans Super Castlevania IV. Le reste des animations est du même acabit : c’est fluide et très agréable à regarder. Les musiques sont également à la fête, joyeuses et pas particulièrement énervantes, même lorsqu’elles passent en boucle.

Brian se manie très simplement, et sa distance de frappe est très correcte alors qu’elle n’en a pas l’air. C’est-à-dire que ses coups semblent courts, mais en réalité ils touchent plus loin que prévu… Bon OK, c’est pas super clair mais jouez-y, vous comprendrez.

La difficulté est très progressive, et si on franchit les premiers niveaux les yeux fermés, on boucle les derniers avec les mains moites. Et le jeu est d’une longueur très raisonnable.

Bref, il est difficile de trouver des défauts à ce jeu, et c’est bien là la marque d’un hit.

Brian the Lion