Développé par Innerprise
Battle Squadron est le deuxième jeu d’Innerprise, après Hybris. C’est à peu près tout ce que j’ai pu glaner sur lui, alors on va pas s’emmerder et passer directement à la suite, hein.
LE VAISSEAU DE L’HOMME INVISIBLE
Dans très très longtemps, dans une galaxie fort lointaine.
L’Empire Barrax règne sur l’univers, et la Force de Défense Terrestre s’oppose à lui depuis des siècles. Deux officiers en mission sur la planète-mère de l’Empire - Terrainia - ont été attaqués par un croiseur ennemi. Leur dernière communication parlait d’invisibilité…
Maintenant c’est à vous de partir pour Terrainia, de détruire la planète et de sauver les deux soldats, sans doute encore vivants.
LE CHOIX DANS LA DATE (je me répète sur mes vannes, en ce moment…)
Dans le principe, Battle Squadron n’a rien de révolutionnaire : c’est un shoot ‘em up vertical tout ce qu’il y’a de plus classique… sauf qu’il n’est pas séparé en x niveaux.
Ou plutôt si, mais les niveaux sont un peu particuliers. En fait, le niveau de départ est la surface de Terrainia, un immense stage qui tourne en boucle à l’infini. Dessus, il y a trois gros trous dans lesquels vous pouvez plonger dans l’ordre que vous voulez.
Ce sont les trois « vrais » niveaux du jeu, qui défilent normalement, avec un gros boss à la fin et tout. Ce sont en fait les trois nids qu’il va falloir rayer de la carte. Ceci fait, vous quitterez la planète pour un dernier niveau très court, mais qui compense par un boss final harassant.
Pour ce qui est du paragraphe de description, il va pas falloir faire les fines bouches mes enfants, parce qu’elles n’ont rien d’évident, les descriptions : en gros la planète est techno-organique, donc vous traverserez des parties de niveau très métalliques et d’autres bien plus dégueulasses, avec des formes bizarres qui se traînent au sol. Les ennemis sont pour leur part des vaisseaux ou des engins au sol lorsque vous êtes à la surface, et ces appareils sont rejoints par des gros streums baveux en sous-sol. Du côté des boss, on est plus dans le trip destroyer interstellaire.
Pour ce qui est des options, c’est facile. Il existe quatre types de tir : le rouge, deux boules de feu puissantes qui partent en spirale vers l’avant, l’orange, deux boules de feu aussi mais qui partent droit devant avec une zone d’effet un peu plus large, le bleu, deux rayons qui ont à peu près la même portée que l’orange, et le vert, quatre lignes à la portée plus large mais à la puissance de frappe moins importante. Il faut collecter six items d’une même couleur pour obtenir la puissance maximum.
Il existe deux autres types de bonus, le X qui rapporte des points, et le M qui est une smart bomb. Pour la déclencher, c’est un peu particulier puisqu’il faut maintenir le bouton de tir appuyé et effectuer un tour complet avec le stick.
Une fois bien armé et boosté, vous pouvez vous lancer dans les tréfonds de la planète en toute sécurité. Enfin, avec un peu plus de confiance… Enfin…
DANS L’ESPACE, PERSONNE NE VOUS ENTENDRA CRIER…
…Contre votre jeu ! Battle Squadron est beau, Battle Squadron est bon. Mais Battle Squadron n’est, vraiment, pas pratique.
Passons rapidement sur le scénario aussi innovant qu’une émission de Guy Lux, et attardons-nous un peu plus sur la réalisation.
Honnêtement, ce n’est pas une révolution visuelle. Les décors manquent par exemple cruellement de couleurs. Néanmoins, ils fourmillent de détails et les sprites sont jolis et variés.
L’animation est fluide, même lors d’un amas d’ennemis et de tirs, et la partie musicale est réussie. Pourtant il n’existe que deux thèmes musicaux, celui de l’écran-titre et celui du reste du jeu. Mais ce dernier est très agréable, et même reposant, ce que je trouve très bien lorsqu’on est déjà stressé par l’action omniprésente à l’écran.
Parce que Battle Squadron est très loin d’être simple. Le vaisseau se manie à la perfection, mais le système est à double tranchant, puisque si vous avez le malheur, dans le feu de l’action, de ramasser mettons un power-up bleu alors que vous étiez au max de puissance vert, vous recommencez de zéro ! Et la manière de déclencher la smart bomb est très risquée, ce qui est problématique vu qu’on en a besoin dans les pires moments.
En plus de ça, les ennemis sont nombreux et vicieux, notamment les derniers, et les niveaux s’apparentent à un parcours du combattant. Si bien que malgré son faible nombre de stages, Battle Squadron n’est pas un jeu que l’on boucle en un tour de piste.
Il est peut-être plus facile à deux, remarquez, j’ai pas testé.