En 1993 sortit l’un des jeux qui marqua l’histoire du jeu vidéo en réalisant pas moins de 3 exploits. En effet, ce jeu va imposer la 3D, devenir l’un des jeux les plus joués au monde et imposer un nouveau genre. Son nom: DOOM.
Doom le mythe
Sorti en 1993 sur PC, Doom devient une référence incontournable et fit la réputation de ID Software à qui l’on devait déjà Wolfenstein 3D, l’un des premiers FPS de l’histoire. Doom connaîtra une véritable suite : Doom 2 (ainsi que quelques « packs » comme Final Doom) et en connaîtra bientôt une nouvelle: le très attendu Doom 3. Doom sera adapté sur plusieurs machines: Amiga, Mac, SNES, Jaguar, Playstation, Nintendo 64. Mais de tous ces portages, c’est indéniablement, celui de la Game Boy Advance qui reste le plus surprenant…
Mais quelle est donc l’histoire de Doom ???
Vous êtes un soldat de l’armée mais vous avez un problème: vous avez la fâcheuse tendance à frapper (sans retenue) vos supérieurs directs. Aujourd’hui, il vous faut assumer les conséquences de vos actes : vous êtes affecté sur une base de recherche sur Mars, bref, rien de bien existant… Mais, un « beau » jour, les scientifiques de la base vont faire une gaffe: ils ouvrent une porte sur l’Enfer !!! Ni une, ni deux, les démons envahissent la base et vous êtes bientôt le seul survivant. Mais vous êtes un dur et surtout, vous n’avez pas envie de crever ici !!!
Un arsenal de folie
Dans Doom, vous allez rencontrer vos anciens collègues zombifiés, mais vous allez également rencontrer des démons bien plus puissants (tel que le baron de l’Enfer et d’autres stars). Pour éradiquer tout cela, vous avez à votre disposition un arsenal des plus convaincant: pistolet, fusil à pompe, canon d’assaut (la rotative pour les intimes), lance-roquette, canon à plasma et BFG 9000. A toutes ces armes à feu s’ajoutent vos poings et bien évidement la mythique tronçonneuse (qui a parlé de massacre à la tronçonneuse ???). Bref, un petit arsenal tout mimi qui ne demande qu’une seule chose: des cibles…
Une conversion moyenne
C’est le moins que l’on puisse dire. Tout d’abord techniquement, le jeu assure de ce côté, certes, ça pixellise, mais globalement c’est de meilleure qualité que sur SNES. Ici, tous les niveaux sont identique à la version PC. Mais qu’est-ce qui ne va pas alors dans cette adaptation ??? Et bien, les niveaux de la version 32X sont peut-être fidèles à la version PC, mais il manque le 3° monde (soit 7-8 niveaux) !!! On continue avec l’absence de sauvegarde qui a été remplacé par le choix du niveau de départ. Vous êtes bloqué à un niveau ??? Pas de problème vous pouvez dorénavant le sauter !!! Même si dans ce cas on perd tout son arsenal, cette option réduit considérablement la durée de vie. Enfin, pour finir, il n’y a pas de mode multijoueur que ce soit en deathmatch ou en coopératif.
Le pire: la jouabilité
Mais le pire, c’est la jouabilité: la manette 6 boutons n’est pas du tout bien exploitée. Vous avez A,B,C qui vous servent à courir/tirer/ouvrir/actionner, Z pour voir la carte (sur laquelle vous pouvez zoomer et vous déplacer), X et Y pour changer d’arme. Pour strafer il faut appuyer sur gauche/droite tout en maintenant C, c’est là que l’on comprend sa douleur… rien ne vaut 2 gâchettes pour strafer.
Jouabilité
L’absence de gâchette se fait ressentir.
Graphisme
Certes cela pixellise, mais on a vu bien pire.
Son
Les musiques et bruitages sont légèrement inférieurs à l’original.
Durée de vie
Seulement 2 mondes sur 3, pas de multijoueur et une sélection des niveaux disponible d’entrée, tout ce qu’il faut pour raccourcir la durée de vie.
Existe aussi sur: 3DO, Amiga, Game Boy Advance, Jaguar, Playstation, Saturn, Super Nintendo